Extrait :
« Nous connaissions tous les Gnaoua, ils ne sont pas seulement à Essaouira, ils sont dans tout le Maroc. Essaouira a simplement comme caractéristique d’accueillir la seule zaouia des Gnaoua qui est la zaouia Sidna Bilal. Ils ont accompagné l’enfance et l’adolescence de chacun d’entre nous »
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Les zaouias en bref
Historiquement, une zaouia était un établissement religieux et scolaire musulman pouvant héberger étudiants, voyageurs et indigents. Elle était financée par les dons et aumônes et offrait en retour un refuge sacré. Aujourd’hui, elles désignent le lieu de rassemblement et de transmission des confréries religieuses soufies regroupées autour d’un Cheikh.
La musique gnaoua
Rituel mystique et religieux, pratique thérapeutique, mode d’expression ou simple tradition musicale ? L’art gnaoua c’est aujourd’hui tout cela à la fois. Si on les retrouve sur les plus grandes scènes de musiques du monde, la musique gnaoua a totalement conservé sa dimension rituelle et spirituelle, et perpétue ses nuits de veillées thérapeutiques combinant musique et transe (les « lila »).
Le maalem Mahmoud Guinea
Mahmoud Guinea est né en 1951 à Essaouira dans une famille de tradition gnaouie. Petit-fils d’esclave originaire du Mali et fils de maalem, il commence le guembri (instrument à cordes pincées) à l’âge de 12 ans. Ardent défenseur de la culture gnaoua, il a notamment contribué à sa diffusion en collaborant avec des musiciens du monde entier et en enregistrant plusieurs albums. Il est décédé en 2015.