Essaouira sentinelle d’une Histoire où le peuple juif n’a pas connu les tragédies que le judaïsme a vécu en Occident et où le Maroc s’est fait terre d’accueil.
Extrait :
« Essaouira se veut la sentinelle d’une histoire qui est vraie, et ce n’est pas par naïveté que je vous le dis ou par syncrétisme… ces pages heureuses ont existé et moi j’invite souvent mes amis, quand on parle de ce sujet, à s’interroger. Pourquoi est-ce que, en islam, les Juifs n’ont pas vécu les tragédies que le judaïsme a vécu en Occident ? Ça mérite quand même de s’interroger »
COMPLÉMENTS WIKI RELIÉS AUX PROPOS AUDIO
La synagogue des pauvres
« Slat Lkahal », qui signifie « Synagogue de la Communauté », est la seule du Maroc à porter ce nom. Édifiée à partir de 1850, grâce aux fonds récoltés lors des cérémonies funéraires par des membres bénévoles de la communauté, elle est appelée aussi « synagogue des pauvres » et a servi d’école d’apprentissage de l’hébreu pour les enfants nécessiteux.
Mogador et son mellah ouvert
Le Mellah est le nom donné au quartier juif dans les villes marocaines. Si la plupart étaient encerclés de murs de séparation, celui d’Essaouira, étalé sur deux hectares a la particularité d’être ouvert et intégré à la médina. Dès son origine, il se distingue par une vie culturelle et spirituelle très dense, avec ses seize synagogues de l’école talmudique et la présence de rabbins renommés.