Cette ligne exceptionnelle de remparts et de canons a défendu la ville, mais elle a également nourri bien souvent les moments d’école buissonnière des gamins d’Essaouira.
Extrait :
« Le mystère de cette ville… Je trouve que c’est d’une beauté inouïe tout ça, toutes ces vieilles pierres, ça ne s’invente pas, l’émotion qu’on peut en ressentir, on ne la crée pas, ce n’est pas du cosmétique, c’est profondément enraciné. Mais moi c’est un endroit qui m’est très cher parce qu’enfant, tous les jours, nous étions là… »
COMPLÉMENTS WIKI RELIÉS AUX PROPOS AUDIO
Lourd bilan pour les Souiris
Si Mogador se défend avec ardeur, son artillerie vieillissante est vite submergée par les 1240 boulets de canons tirés par les navires français. La ville est cruellement endommagée, les pillages des tribus voisines qui profitent du chaos ruinent le port et les commerces et de nombreuses femmes sont enlevées. La population juive habitant le Mellah, qui borde les remparts, est la plus touchée.
Le bombardement de Mogador
Au milieu du 19e siècle, l’Émir Abdelkader lutte contre la conquête de l’Algérie par la France. Le sultan marocain Moulay Abderrahmane lui apporte un soutien politique autant que logistique qui déclenchera une guerre franco-marocaine en mai 1844. Les 15 et 16 août, les navires de la flotte de François d’Orléans, prince de Joinville, bombardent Mogador en représailles après avoir bombardé Tanger et occupé Oujda.