Face à l’Institut qui abritait l’ancien consulat français, souvenirs d’une enfance marquée, pendant la seconde guerre mondiale, par des discriminations qui n’ont jamais atteint celles, extraordinaires, édictées par Vichy.

Face à l’Institut qui abritait l’ancien consulat français, souvenirs d’une enfance marquée, pendant la seconde guerre mondiale, par des discriminations qui n’ont jamais atteint celles, extraordinaires, édictées par Vichy.
Retour sur la vraie fraternité, la complicité et les échanges constants entre cette ville et sa double culture religieuse, une grande leçon de vie essentielle aujourd’hui.
Essaouira, cadeau du ciel
Ce que la couleur pourpre doit à cette ville, à son port de pêche et à son passé, lorsque les Phéniciens firent des îles d’Essaouira leur principal établissement sur la côte atlantique africaine.
Sur ses pierres, la présence visible encore aujourd’hui des différentes civilisations qui se sont succédés à Essaouira, aux côtés de la rose de Mogador.
La maison familiale du grand philosophe et intellectuel Edmond Amran El Maleh, emblématique de ce qu’a été la période la plus riche, la plus créative et active du judaïsme souiri.
Cette ligne exceptionnelle de remparts et de canons a défendu la ville, mais elle a également nourri bien souvent les moments d’école buissonnière des gamins d’Essaouira.
Remparts éternels
Essaouira sentinelle d’une Histoire où le peuple juif n’a pas connu les tragédies que le judaïsme a vécu en Occident et où le Maroc s’est fait terre d’accueil.
Depuis 2010 repose ici le poète et philosophe souiri Edmond Amran El Maleh. Évocation émouvante de la dernière volonté de cet homme dont l’œuvre a porté haut la mémoire d’Essaouira.