Renaître grâce à la musique

Renaître grâce à la musique
Modernité de la médina
C’est en particulier dans cet endroit des remparts d’Essaouira que Orson Welles tourna son chef d’oeuvre « Othello, film marocain », Palme d’Or de Cannes en 1952, avec le jeune André Azoulay parmi les figurants.
Un espace historique et spirituel pour que les générations montantes puissent, elles aussi, donner du sens et de la vie à l’histoire conjointe du judaïsme et de l’islam au Maroc.
Depuis cette ancienne synagogue devenue café, retour sur l’exception souirie, ville à large majorité juive jusqu’au 19e siècle et cœur du commerce maritime marocain.
Posé sur la mer, ce cimetière antique témoignage de l’Histoire et de la diversité qui a nourri Essaouira. Il abrite le mausolée de Rabbi Haim Pinto, saint qui fait l’objet d’un important pèlerinage annuel.
Futur lieu phare d’Essaouira, la Cité des Arts, lancée par Sa Majesté Mohammed VI en janvier 2020, est appelée à écrire la première page d’un nouveau livre d’Histoire de la ville. Elle portera la signature d’Oscar Niemeyer, l’immense architecte brésilien, dont ce fut le tout dernier projet.
Retour sur l’âge d’or du grand passé diplomatique de la ville, avec en particulier l’ancien consulat du Danemark, en cours de restauration, et appelé à devenir un complexe culturel de proximité.
Dar Souiri, c’est tout simplement la Maison des habitants d’Essaouira. Siège de l’association Essaouira Mogador, c’est un centre culturel extrêmement actif situé à deux pas de la Bab Sbaa dans la Kasbah El Jadida.
Témoignage d’une « love story » entre la Grande-Bretagne et Essaouira, leurs échanges commerciaux, linguistiques et culturels autour d’une tasse de thé dont il faut écouter l’histoire.